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Directeur : Michel Messu Annexes : bibliographie, annexes Résumé : Confrontés à l'obligation de réaliser des évaluations internes, condition impérative des renouvellements d'autorisation de fonctionnement de leurs établissements ou services, les travailleurs sociaux vont devoir se soumettre à l'exercice de formalisation d'une pratique, souvent évoquée jusque-là comme partiellement indicible. Quelle tendance générale, favorable ou hostile, se dégagera de leur implication dans ce processus, dont dépendront ultérieurement des marges de manœuvre plus ou moins significatives dans leur exercice professionnel ? L'évaluation peut contribuer au développement d'un outil susceptible de favoriser la communication de l'expérience des travailleurs sociaux, d'où un gain possible de légitimité. Mais à contrario, elle peut être perçue comme une intrusion dans leurs prérogatives habituelles, au détriment d'un champ d'action familier, vecteur de pouvoir, de responsabilité, et d'un statut social valorisant. Ces tendances contradictoires feront probablement naître des positionnements extrêmement diversifiés chez des professionnels prompts à invoquer leur sens des responsabilités en exergue d'un métier contraignant, et dont l'essence réside originellement dans leurs relations à l'usager, plus que dans les communications externes qu'ils sont astreints à produire. Nous chercherons à comprendre de quels destins l'évaluation interne pourra se prévaloir, à travers cette nouvelle définition des zones d'incertitudes. [résumé de l'auteur] Indexation libre de l'auteur : évaluation, légitimité, contraintes, enjeux de pouvoir, zones d'incertitude.