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Annexes : annexes, bibliographie, notes Format : Grand format Résumé : Les travaux de Max Weber révèlent, du point de vue de l'analyse économique, une forme d'oecuménisme plutôt désopilante. Alors qu'il revendique ouvertement son appartenance à l'école historique allemande, M. Weber sait prendre ses distances avec cette dernière. Plus encore, dans Économie et socièté tout particulièrement, M. Weber mobilise abondamment la théorie autrichienne de l'utilité marginale que tout situe pourtant aux antipodes d'une approche institutionnaliste à la K. Knies ou à la G. Schmoller. La première ambition de ce texte est de rendre compte du sens d'une telle stratégie, qui consiste à se servir de la théorie économique de façon purement méthodologique afin de jeter les fondements d'une sociologie économique. Telle qu'on peut principalement l'appréhender dans les travaux qu'entreprend M. Weber à partir de 1910, cette sociologie ne se confond pas avec la Sozialökonomik, programme qui s'attache en priorité à l'examen raisonné des affinités plus ou moins électives entre l'économie et le reste de la société. Le second objectif de cette contribution est de montrer que, non sans ambiguïtés et difficultés multiples, la sociologie économique wébérienne offre une forme originale d'intelligibilité des activités économiques stricto sensu et cela à la lumière, principalement, des tensions qui ne cessent d'opposer rationalisation formelle et rationalisation matérielle. [résumé de l'auteur]