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Annexes : bibliographie, notes, tableaux Format : Grand format Résumé : Les pays industriels avancés ont connu d'importantes mutations au cours des trente dernières années, aussi bien d'ordre économique (montée du chômage, de la précarité, des inégalités) que sociales (entrée des femmes sur le marché du travail, allongement de l'entrée dans la vie active, montée du divorce...). Ces évolutions ont contribué à mettre en porte-à-faux l'articulation entre marché du travail et protection sociale, qui avait émergé durant l'après-guerre. Le nouveau défi est notamment d'essayer de concilier flexibilité des marchés (et notamment du travail) et sécurité (économique et sociale) des personnes. Dans cette optique, Giddens a avancé le concept de "troisième voie". Mais ce dernier est relativement flou. À partir de ses principes généraux, ce n'est pas une mais (au moins) deux "troisièmes voies" qui semblent pouvoir être esquissées, la première se référant à "l'État social patrimonial" (asset-based welfare), la seconde pouvant être reliée à la théorie des "marchés du travail transitionnels". Ce sont en effet deux conceptions du fonctionnement du marché du travail et du rôle de la protection sociale, des régulations collectives et de l'individu lui-même qui s'opposent. Ces différences peuvent s'illustrer à partir des conceptions de deux éléments centraux aux deux modèles : la formation d'une part, "l'activation" d'autre part. Au total, deux conceptions de la citoyenneté sociale émergent : la première fondée sur les capitaux (au sens large), la seconde sur les "capabilités". [résumé de l'auteur]