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Annexes : bibliographie Résumé : L'analyse des modalités d'apprentissage effectuées sur simulation a permis de mettre en évidence une donnée très importante : on apprend beaucoup par l'action (la formation sur simulateur est faite pour cela), mais on apprend davantage encore en analysant après coup sa propre activité. Ce point s'éclaire quand on reprend la distinction faite par Rabardel entre activité productive et activité constructive : l'activité productive (transformer le réel) se termine avec l'action ; l'activité constructive (se transformer soi en transformant le réel) peut se poursuivre longtemps après l'action. Ce travail d'analyse de son activité est un moment essentiel dans la construction du sens de ce que le sujet a vécu. Mais, paradoxe, l'analyse réflexive rétrospective requiert la médiation d'autrui, des formateurs notamment. Ceux-ci vont pouvoir fournir au sujet un cadre d'analyse qui va guider sa démarche. En outre, cette analyse de soi par soi suppose qu'on respecte la dimension singulière de l'action, liée à sa temporalité. D'où l'utilisation du concept d'intrigue, qui permet d'analyser un événement dans sa singularité. Les concepts d'intrigue et de structure conceptuelle forment un couple qui permet de mieux comprendre le processus d'apprentissage. [résumé de l'auteur]