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Spécialité : Travail social, action sociale et société Directeur : Jean-François Lae Annexes : bibliographie, annexes Résumé : "La fleur cachée, la fleur solitaire peuvent être dites secrètes, parce qu'elles sont méconnues, oubliées, abandonnées ; voisines de la destruction. Secret tout négatif, qui tient à l'inattention du regard. Mais n'auraient-elles pas aussi un secret positif, un message qu'elles retiennent, et qui attend notre déchiffrement ?" (Jean Starobinski, Un Herbier de fleurs sauvages, La nouvelle revue de psychanalyse, n° 14, 1976). Vouées à la destruction, les écritures ordinaires du travail social parfois réchappent à ce destin. Le hasard est rarement à l'œuvre dans cette conservation énigmatique. Quels sont ces écrits informels qui, sous les productions officielles, font le quotidien des travailleurs sociaux ? Faut-il les considérer comme des écrits professionnels ? Ou simplement comme leur matière première, épure dont l'existence n'aurait de sens qu'éphémère ? Ne seraient-ils pas plutôt la boite noire du travail social, chargée de capter, d'enregistrer sur le vif en dehors de tout formatage ? À travers les écrits d'une assistante sociale, c'est vers une définition des archives mineures et de leur fonctionnement que ce travail se propose d'avancer ; dresser une typologie de ces écrits tout en saisissant le quotidien des pratiques professionnelles dans leurs résidus délaissés : tels seront les enjeux principaux de l'analyse réalisée à la fois des archives produites que reçues (lettres anonymes, lettres de dénonciation, "petit mot" de partenaires) par les services sociaux. [résumé de l'auteur] Indexation libre de l'auteur : graphie, typographie, écriture et violence, temporalités de l'archive, stratégies, volonté de savoir, intimité, délation, secret, travail social.