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Nature : Thèse Spécialité : Sociologie Directeur : Françoise Piotet Annexes : notes, annexes, bibliographie Format : Grand format Résumé : À partir de l'observation quantitative des mouvements de mobilité intergénérationnelle, les théories sociologiques présentées dans la première partie de cette thèse permettent de rendre compte des différents facteurs sociaux qui engendrent ce qu'il est convenu d'appeler la mobilité sociale. Aucune des théories examinées ne rend véritablement compte des raisons individuelles de la mobilité. En utilisant comme cadre de référence la théorie weberienne de l'action mais aussi, les théories psychologiques de l'engagement, cette thèse a pour ambition d'explorer les mobiles des trajectoires individuelles de mobilité en s'appuyant sur une série d'enquêtes qualitatives conduites auprès d'un échantillon de population choisi parmi les auditeurs du Cnam et des militants d'une organisation syndicale. L'analyse des résultats de ces enquêtes fait apparaître à l'origine des trajectoires de mobilité, un sentiment d'injustice qui se décline selon une typologie spécifique. Ce sentiment "typé" s'articule sur des stratégies d'action, selon le sens que donne Michel Crozier à ce concept, où sont confrontées par l'acteur des opportunités et des ressources à mobiliser. La manière dont sont évaluées ces opportunités et la mobilisatoin des ressources qui permettent la mise en mouvement ne s'inscrivent dans la durée que si elle sont médiatisées par un "tiers garant" qui suscite une identification positive. [résumé de l'auteur]