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Annexes : bibliographie Résumé : Dans les communications de travail en général et dans les situations de travail à risque en particulier, l'usage du langage naturel peut réfréner l'accès à une compréhension rapide et efficace. En découlent de nombreuses difficultés : des sens mal identifiés ou différents en fonction des interlocuteurs ou des situations extralinguistiques, des sous-entendus, des ambiguïtés liées à une terminologie spécialisée - le tout corrélé au facteur urgence des situations. Un des objectifs de cet article est de montrer comment la manière de verbaliser un dysfonctionnement technique peut correspondre à un élément du risque professionnel. Nous proposons ainsi d'aborder, à partir d'échanges authentiques de communications de travail, comment la conjugaison de différents facteurs linguistiques et extralinguistiques (i.e. langage naturel, degré d'expertise différent, nature du dysfonctionnement, situation de travail tendue ou d'urgence) contribue à définir ce risque langagier en situation de travail. De manière plus précise nous présenterons une description des catégories d'informations sémantiques qui, au sein de l'expression du dysfonctionnement technique, donnent lieu à des échanges longs, imprécis ou vides de sens et qui nuisent ainsi à l'accès à une compréhension efficace. Nous montrerons également que la notion d'expertise (priorités opérationnelles, partage des connaissances, etc.) est intimement liée à la question du risque que le langage naturel peut entraîner dans des situations professionnelles tendues. [résumé de l'auteur] Indexation libre de l'auteur : interaction orale, langage et travail, régularités linguistiques, problèmes sémantiques, expertise, risque langagier.