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Auteur(s) : EME Bernard
: Institut d'études politiques de Paris, 2005, 1 vol. (528 f.) ; 30 cm
Directeur : Alter, Norbert
Ce travail porte sur les usages pratiques et administratifs de l'insertion à travers lesquels se dévoilent des logiques diffractées, sans "référentiel d'action" commun. L'hypothèse centrale est que l'insertion est un analyseur de l'épuisement anthropologique du modèle d'intégration, tel qu'il fut réfléchi, mais aussi construit, par la philosophie politique et la sociologie classique. Loin de résoudre la question sociale issue de cet épuisement, l'insertion est devenue un sous-système fonctionnel qui l'a reproduit dans une fragilisation des statuts et des identités des individus. À partir d'une interrogation des paradigmes de la société comme corps et des fêlures qui, désormais, affectent la société, on problématise une généalogie de l'insertion qui en montre l'éclatement. L'expérience identitaire des individus révèle la tension entre les injonctions normatives de système en termes de trajectoire et des vécus d'appartenance : l'insertion ou la diffraction de ce qui faisait sens commun.