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Auteur(s) : AMSELLEM-MAINGUY Yaëlle
: Université de Paris 5 René Descartes, 2007, 1 vol. (479 p.) ; 30 cm
Directeur : Singly, François de
Trente ans après la légalisation de la contraception en France (Loi Neuwirth du 28 décembre 1967) la "pilule du lendemain" était autorisée à la vente (1998). La loi relative a l'interruption de grossesse et à la contraception promulguée en 2001 permet, notamment, que la contraception d'urgence soit vendue sans ordonnance, en pharmacie. Elle autorise en outre les mineures à accéder gratuitement et sans autorisation parentale à cette méthode. En tant que contraception post-coïtale, la "pilule du lendemain" permet aux femmes d'éviter la survenue d'une grossesse en cas de rapport non ou mal protégé. À partir du récit de 64 jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans (entretiens comprehensifs) cette thèse de sociologie appréhende les enjeux sanitaires, relationnels et identitaires lies a l'utilisation des méthodes contraceptives. Elle questionne l'existence de domaines de compétences distincts en matière de gestion de la sexualité : la protection pour les hommes et la contraception pour les femmes. À travers les recours à la contraception d'urgence nous étudions les formes d'investissement du partenaire et saisissons combien son implication peut être révélatrice de l'intensité du lien amoureux. À partir des pratiques et des stratégies de protections (imaginaires et identiaires) mises en œuvre par les jeunes femmes, l'intention de cette recherche est de mettre en évidence l'imbrication des biographies affectives et sexuelles pour comprendre les pratiques contraceptives.