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Auteur(s) : LUCAS Bernard
: Université de Paris 10 Paris Ouest Nanterre-La Défense, 2008, 1 vol. (345 p.) ; 30 cm
Directeur : Jourdain, Alain
Faire société nécessite le développement de politiques d'inclusion dont celles en direction des travailleurs handicapés. Leur intégration socioprofessionnelle qui se réfère au principe de non-discrimination, reste faible depuis des années. La question initiale s'attache à en comprendre les causes. Cette thèse s'articule autour de trois hypothèses. La première examine si des idéaux types sous-jacents aux textes et aux pratiques ne traduisent pas une certaine hésitation sur la place des personnes handicapées dans la société. La deuxième recherche si des inégalités de statut d'allocataires ou certaines caractéristiques de leurs bénéficiaires ne pouvaient aider à comprendre une part de leur exclusion. La troisième hypothèse concerne la posture de la personne handicapée qui, poussée à s'intégrer, mais dans un monde de normes de plus en plus exigeantes, chercherait à utiliser au mieux le dispositif existant. À l'issue d'une dernière partie de discussion, il est apparu nécessaire que les personnes les plus en limite d'intégration puissent bénéficier du choix de travailler et de vivre en milieu ordinaire grâce à des dispositifs adaptés et être financièrement garantis quels que soient leurs choix.