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Auteur(s) : BALDELLI Brigitte
: Université de Paris 5 René Descartes, 2009, 2 vol. (430 f., 94 f.; Annexes) ; 30 cm
Directeur : Mouchtouris, Antigone
L'illettrisme est une notion floue qui tend à englober toutes sortes de problèmes sociaux. Dans cette thèse, nous nous intéressons à l'illettrisme des jeunes sortis du système scolaire, qui se retrouvent sans qualification et sur le mode de l'échec. Nous l'abordons par la perspective compréhensive des interactions entre le monde éducatif de la lutte contre l'illettrisme axée sur l'insertion sociale et les jeunes. Comment au niveau des acteurs éducatifs et des jeunes dits illettrés agit le processus de formation ? Pour y répondre, nous mobilisons une lecture des constructions réciproques des acteurs au travers de la théorie transindividuelle de G.H Mead. Cet auteur propose d'appréhender le vécu des individus au travers du rapport symbolique qu'ils entretiennent avec le monde. Ainsi cette théorie, qui prend en compte le rapport des individus à leur environnement, permet de saisir les interinfluences sociales afin de mieux analyser l'émergence des identités personnelles et sociales. Nous retenons trois niveaux d'analyse des représentations mobilisées dans le transfert pédagogique. Les représentations des Soi, formateurs et apprenants, les représentations des interactions relationnelles, les représentations des projections en tant que conscience du possible. Comment la dynamique du processus de formation favorise t-elle ou non le dépassement des situations d'illettrisme pour les jeunes ?