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Directeur : Leclercq, Véronique
Les pratiques culturelles sont généralement pensées comme réservées aux catégories les plus instruites de la société. Les personnes en situation d'illettrisme en seraient, par conséquent, privées, l'accès à la culture étant considéré comme dépendant de la maîtrise de l'écrit. Dans le même temps, des intervenants chargés du traitement de l'illettrisme développent, depuis de nombreuses années, des actions culturelles diverses et variées. Celles-ci sont réalisées en vue de faciliter l'acquisition des savoirs de base. Le cheminement de notre recherche s'est articulé autour de la problématique suivante : les pratiques de développement culturel dans le cadre de la formation produisent-elles des effets positifs dans l'accompagnement des personnes en situation de réapprentissage des savoirs de base ? Si oui, lesquels ? Comment les analyser et les comprendre ? Nous avons cherché à confronter les représentations des apprenants-stagiaires à celles des intervenants des champs social, formatif et culturel en nous référant à un cadre théorique portant sur l'illettrisme et la culture. Les personnes peu scolarisées et peu qualifiées ont-elles des pratiques culturelles et, notamment, des pratiques liées à l'écrit ? Ces pratiques sont-elles prises en compte par les intervenants dans le cadre de la formation d'adultes ? Que pensent les apprenants stagiaires des apports des pratiques de développement culturel mises en œuvre par les intervenants ? Ont-elles des effets en termes de transformation du rapport à l'écrit, de construction identitaire et d'inscription dans un tissu social ?