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Auteur(s) : CAYOUETTE-REMBLIÈRE Joanie
Paris : École des hautes études en sciences sociales, 2013, 2 vol. (585, 67 p.) : ill., graph., tabl.
Directeur : Beaud, Stéphane
Depuis la seconde explosion scolaire des années 1980, la place de l'École dans les cycles de vie s'intensifie. Aucun groupe social n'y échappe. Dans le même temps, les élèves des classes populaires sont toujours davantage en échec au sein du système scolaire et obtiennent des diplômes moins nombreux et moins prestigieux que les enfants des classes moyennes et supérieures. La thèse se proposer d'analyser, d'une part, les modalités de réussi et d'échec des élèves de classes populaires au sein du système scolaire du début du XXIème siècle et, d'autre part, les effets d'une socialisation prolongée au sein de l'École sur les dispositions et représentations des élèves des classes populaires. Après un chapitre préliminaire qui présente l'originalité de la source utilisée (les dossiers scolaires) ainsi que la méthode développée (la construction d'une statistique ethnographique permettant de reconstituer les trajectoires de deux cohortes de collégiens complétée d'une enquête ethnographique classique), la thèse comprend trois parties. La première partie est plurielle : elle s'intéresse à la recomposition des classes populaires, aux relations École/familles populaires et à la gestion des élèves au sein des collèges. La seconde partie étudie à nouveaux frais la question de la formation des inégalités scolaires au sein du collège unique. La troisième partie intitulée "Affronter l'après" étudie à la fois les mécanismes sociaux et scolaires qui président à l'orientation en fin de 3ème ainsi que les scolarités au sein des lycées généraux et technologiques (GT) et au sein de l'enseignement professionnel.