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Résumé : Objectifs : L'objectif principal de cette étude était de décrire la méthodologie de redressement utilisée dans le cadre de l'observatoire "Évolution et relations en santé au travail" (Évrest). Les objectifs secondaires étaient, d'une part, d'apprécier l'ampleur des écarts entre les estimations brutes et pondérées et, d'autre part, de vérifier que le décalage de deux années dans la disponibilité des données de référence utilisées n'impactait pas substantiellement les estimations produites. Méthodes : L'étude a porté sur les données recueillies en 2013 et 2014 (n = 26 227). Le redressement a comporté deux étapes : 1) la prise en compte de la probabilité de participation de chaque salarié ; 2) le calage sur marges pour corriger les éventuelles distorsions de l'échantillon par rapport au champ de l'enquête, les données de référence utilisées provenant des déclarations annuelles de données sociales (DADS) des années 2014 et 2012. L'impact du redressement a été analysé sur les 60 variables du questionnaire par l'étude des écarts entre les pourcentages bruts et pondérés. Résultats : Au total, 90 % des écarts observés entre estimations brutes et pondérées étaient compris entre – 2,0 % et + 2,0 % avec les DADS 2014, 83 % avec les DADS 2012. L'estimation brute la plus surestimée concernait le travail à temps plein et celle la plus sous-estimée, le contact avec le public. L'impact d'un décalage de deux années des données de référence était faible, quelle que soit la variable étudiée. Conclusion : Une méthodologie de redressement pour l'observatoire Évrest a été définie et mise en œuvre, permettant d'extrapoler les résultats à l'ensemble des salariés du champ de l'enquête. [résumé auteurs]