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Annexes : index, bibliographie ISBN : 978-2-213-59201-5 Résumé : Ce livre propose une réponse à l'interrogation qui naît d'un double refus, celui de l'État mobilisateur trop arrogant et celui du face-à-face trop dangereux du marché et des tribus. Quel contenu positif pouvons-nous donner à une idée démocratique qui ne peut pas être réduite à un ensemble de garanties contre le pouvoir autoritaire ? Cette interrogation s'impose à la philosophie politique, mais aussi à l'action la plus concrète quand elle cherche à combiner la loi de la majorité avec le respect de minorités, à réussir l'insertion des immigrés dans une population, à obtenir un accès normal des femmes à la décision politique, à empêcher la rupture entre le Nord et le Sud. La réponse que nous cherchons doit, par priorité, nous protéger du danger le plus présent, celui de la dissociation croissante entre l'instrumentalité du marché et du monde technique d'un côté, l'univers clos des identités culturelles de l'autre. Comment combiner l'unité du premier et la fragmentation du second, l'objectivité et le subjectif ? Comment recomposer un monde qui se casse en morceaux ? Pouvons-nous concilier l'égalité des droits et la diversité des convictions et des genres de vie ? Ce travail prolonge la réflexion sur laquelle s'achevait mon précédent ouvrage, Critique de la modernité. De même que philosophie politique et philosophie morale sont étroitement associées dans la pensée contemporaine, j'ai voulu montrer qu'un lien nécessaire unissait la culture démocratique à l'idée de sujet. [résumé éditeur]