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Résumé : Dans le domaine de l'apprentissage des langues, les outils de traduction automatique sont encore peu explorés en France, qu'il s'agisse de l'enseignement secondaire (Bourdais, 2021) ou supérieur. Tardieu (2021) rappelle qu'à l'université, ils sont parfois interdits d'usage, sauf dans les masters de traduction professionnelle. Dans le cadre de la formation d'élèves de DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) en alternance, de telles études sont toutefois d'autant plus utiles que le public, rompu aux derniers développements technologiques, utilise spontanément les outils de traduction automatique pour lire et comprendre des textes en langue étrangère. D'où la présente recherche qui vise à en saisir le potentiel et les limites en termes d'aide à la compréhension de l'écrit en anglais, compétence clé pour ces élèves eu égard aux exigences du monde académique et de celui du travail. Pour interroger l'usage que les élèves de DUT font des outils de traduction automatique et l'effet de ceux-ci sur leur compréhension de textes en anglais, nous commencerons par préciser le contexte de notre étude et les besoins du public cible. En nous appuyant sur un ancrage théorique qui relève de la linguistique et de la didactique des langues, nous examinerons ici les données recueillies sur un corpus qui nous a servi d'étude pilote en 2019-2020 (10 participants). Les premiers résultats nous permettent de fournir quelques éléments de réponse et d'amorcer la discussion. [premières lignes]