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Annexes : bibliographie Résumé : La reconnaissance, question vive du monde contemporain, est devenue un concept mobilisateur en sciences humaines et sociales. L'actualité de ce concept s'explique sans doute parce qu'il permet de traduire les attentes de bon nombre d'acteurs entrevoyant l'absence de reconnaissance comme un "mal" de la société actuelle, sans doute aussi parce que la reconnaissance porte un message de confirmation identitaire qui peut conforter les acteurs dans leurs modes d'action. C'est aussi la promesse que les relations humaines se développent grâce au respect mutuel et à l'estime sociale. Cependant, la reconnaissance suscite une approche contrastée puisqu'elle se caractérise aussi par son incertitude. En effet, la complexité du processus de reconnaissance se révèle en situation intersubjective et les signes de reconnaissance peuvent être perçus de façon plus ou moins positive. Sur le versant positif, la reconnaissance peut irriguer des processus de formation et permettre une émancipation des acteurs, leur donnant la possibilité de mener à bien leur projet. À l'inverse, le déni de reconnaissance peut générer un profond malaise, voire de la souffrance. La perception de la reconnaissance est donc sujette à de fortes variations. Cette notion englobante qui constituerait un phénomène social total (Caillé, 2007) accueille deux grandes approches que nous allons présenter avant de préciser les fondements théoriques qui soutiennent la reconnaissance en formation. [premières lignes]