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Résumé : Peu de zones d'emploi sont dépourvues d'établissement d'enseignement supérieur, mais l'offre de formation postbac est plus concentrée dans les grandes agglomérations que la population des lycéens. En 2022, parmi un demi-million de néo-bacheliers résidant en France, 58 % quittent la zone d'emploi de leur domicile pour rejoindre la formation qu'ils ont acceptée, et 17 % changent de région du fait de cette inadéquation. Cette mobilité accroît la concentration géographique des nouveaux étudiants par rapport à leur lieu de résidence avant le baccalauréat. Les néo-bacheliers sont plus mobiles quand ils viennent d'une zone d'emploi peu pourvue en formations ou quand ils sont d'origine sociale favorisée au regard des chances de réussite scolaire. La mobilité est aussi plus fréquente après l'obtention d'un baccalauréat général ou d'une mention Très bien. Ils se déplacent aussi plus souvent pour rejoindre les filières les plus concentrées sur le territoire comme les écoles d'ingénieurs et de commerce. Ces facteurs de mobilité se retrouvent à la fois dans les voeux confirmés sur Parcoursup et dans les acceptations des propositions des formations. Parmi les néobacheliers mobiles, ceux d'origine sociale très favorisée, provenant de lycées privés ou rejoignant une école de commerce, une école d'ingénieurs ou une classe préparatoire aux grandes écoles sont aussi ceux qui se déplacent le plus loin de leur domicile au moment du baccalauréat. [résumé revue]