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Résumé : En vingt ans, la hausse de l'activité des femmes a fait chuter les inégalités de revenus entre femmes et hommes. Pourtant les inégalités de niveaux de vie, c'est-à-dire celles qui tiennent compte de la structure des ménages et de la redistribution, sont restées stables. Pourquoi ? Pour lever cet apparent paradoxe, Pauline Grégoire-Marchand, avec la participation de Nicolas Frémeaux, a mobilisé les données de l'Enquête Revenus fiscaux et sociaux (ERFS) et analysé les effets sur les inégalités non seulement de la progression du travail des femmes mais aussi des changements intervenus dans le couple et les structures familiales. Centrés sur 27 millions de personnes âgées de 25 à 60 ans en 2015, qui forment 18 millions de ménages, les résultats de son étude sont édifiants : les évolutions du couple sont porteuses d'un risque social, que l'État-providence doit prendre en compte. [résumé éditeur]