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Spécialité : Travail social, action sociale et société Directeur : Colette Bec Annexes : annexes, notes, bibliographie Résumé : Le processus de contractualisation des relations est en croissance constante. À l'origine réservé aux échanges, au commerce, c'est-à-dire aux relations à caractère économique, il s'introduit depuis peu dans le champ du social, de l'action sociale et, singulièrement, pour ce qui nous occupe ici, dans le domaine de l'éducation spécialisée. Les dispositions réglementaires récentes font aujourd'hui du contrat un des instruments de la formalisation de l'acte éducatif. Cette évolution tend à modifier le fondement de l'acte d'éducation qui devient ainsi un processus très individualisé et qui vise à une forte coopération consensuelle : il s'agirait en fait d'une transformation du rapport à l'éducation qui prend ses distances avec les principes de dissymétrie des places, d'inscription dans l'ordre des générations pour aller vers un accroissement du principe de négociation et du contradictoire… Présenté souvent comme un instrument de construction de relations négociées, nous envisageons donc d'explorer ici si les différents acteurs de la chaîne de décisions et d'action en éducation spécialisée partagent cette attente à l'égard de la procédure contractuelle ; le législateur en tant que décideur politique, le directeur en tant que stratège et les cadres intermédiaires en qualité d'opérateurs ont-ils les mêmes intentions à l'égard de l'instrument contractuel ? Nous verrons que tel n'est pas le cas et que de plus, les intentions affichées à l'égard du processus contractuel par ces acteurs paraissent assez à distance des principes qui fondent l'acte éducatif. [résumé de l'auteur] Indexation libre de l'auteur : Contrat, document individuel de prise en charge, acte éducatif, formalisation, négociation, engagement, autonomie.