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Annexes : index ISBN : 2-7186-0340-2 Résumé : Ce que les post-modernes prennent pour la fin de la modernité et la crise de la raison, est en réalité la crise d'un "credo" irrationnel qu'une rationalisation sélective a soustrait à l'examen argumenté et à la critique : la croyance quasi religieuse que "plus vaut plus", que toute activité - y compris la maternité, la culture, le loisir - est justiciable d'une évaluation économique et peut être régulée par l'argent. Le principal objet de cet essai est de déterminer les limites - existentielles, culturelles, ontologiques - que la rationalité économique ne peut franchir sans se renverser en son contraire et miner de non-sens pervers le contexte socio-culturel qui la porte. Il faut essayer de comprendre pourquoi la raison économique a pu imposer sa loi ; provoquer le divorce du travail et de la vie, de la production et des besoins, de l'économie et de la société. Pourquoi elle est en train de radicalement désintégrer celle-ci : pourquoi nombre d'activités ne peuvent être transformées en travail rénuméré et en emploi sans être dénaturées dans leur sens par cette transformation. Cet essai tient donc à la fois de l'histoire et de la sociologie du travail, de la philosophie morale et existentielle, de la critique sociale et économique ; finalement et accessoirement de la tentative de redéfinir la vision directrice et les tâches essentielles d'une gauche qui ne rougirait pas de renouer avec sa vocation originelle : celle de remettre la raison économique à sa place subalterne, au service d'une société poursuivant l'émancipation et le libre épanouissement des personnes. [résumé éditeur]