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Spécialité : Travail social, action sociale et société Directeur : Barbara Rist Annexes : bibliographie Résumé : Suite à l'abaissement de la majorité en 1974, les missions de protection de l'enfance peuvent être élargies aux majeurs âgés de 18 à 21 ans, qui rencontrent des difficultés d'insertion sociale ou professionnelle faute de ressources ou de soutien familial suffisant. Lorsqu'elle est mise en œuvre par l'Aide sociale à l'enfance (Ase), cette aide est communément appelée "contrat jeune majeur". Elle s'appuie en effet sur la technique du contrat, entrée dans les mœurs du travail social dans les années soixante-dix en France. Elle s'inscrit, au début des années quatre-vingt, dans un processus de rénovation de l'Aide sociale à l'enfance et de ses rapports avec les familles, puis, à la fin de cette décennie, dans le champ de l'insertion avec l'instauration du contrat d'insertion lié au Rmi. L'articulation de cette pratique avec l'ambition de la protection ne va pas de soi et nous nous sommes demandés dans quelle mesure l'aide aux jeunes majeurs, par le biais du contrat, n'était pas recouverte par des techniques et des visées qui la dénaturent. Cette technicisation a-t-elle, en se développant, modifié les places dans la relation éducative ? Cette "responsabilisation" du sujet permet-elle une plus grande protection des plus vulnérables ? Les cultures et les pratiques mettent en jeu une combinaison des logiques responsabilisante et protectrice, qui se joue sur plusieurs niveaux (le public, les travailleurs sociaux, l'institution), et génère des effets à la fois dans l'intervention sociale et dans les parcours des jeunes. Elles interrogent de ce fait les principes mêmes des dispositifs d'aide sociale. [résumé de l'auteur]
Indexation libre de l'auteur : protection de l'enfance, jeunes, contrat, insertion, responsabilité, socialisation.