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Annexes : tableaux, graphiques Résumé : Entre 2005 et 2010, le risque d'accident du travail a diminué dans les secteurs concurrentiels, en partie du fait du ralentissement de l'activité économique. Le nombre d'accidents du travail avec arrêt, comme leur fréquence par rapport au nombre d'heures rémunérées, ont atteint en 2009 leur minimum sur la période, avant d'augmenter légèrement entre 2009 et 2010. Les ouvriers, les hommes et les jeunes sont les plus exposés aux accidents du travail, mais la baisse a été plus forte parmi ces catégories sur la période récente. À contrario, le risque d'accident du travail n'a pas diminué pour les femmes. La construction reste en 2010 le secteur le plus exposé, même si le risque d'accident du travail y a diminué davantage que la moyenne entre 2005 et 2010. C'est ensuite dans les secteurs des "activités des agences de travail temporaire", de la "production et distribution d'eau et assainissement, gestion des déchets et dépollution", de "l'hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement", des "transports et entreposage" et des "arts, spectacles et activités récréatives" que l'on dénombre le plus d'accidents. Le risque élevé d'accidents du travail dans ces secteurs est en partie lié à leurs caractéristiques (taille des établissements, proportion d'ouvriers…). Une fois tenu compte de ces différences, ce sont les salariés des arts, spectacles et activités récréatives qui apparaissent les plus exposés, même si les accidents y sont en moyenne moins graves comparés à l'ensemble. Les accidents sont les plus graves dans la construction, les industries extractives et dans la production et distribution d'eau, l'assainissement, la gestion des déchets et la dépollution. [résumé revue]