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Annexes : tableaux, graphiques Résumé : En 2012, la Dares a mené une enquête auprès de personnes ayant été embauchées entre septembre et décembre 2010 dans une structure de l'insertion par l'activité économique (Iae) : entreprise d'insertion (Ei), entreprise de travail temporaire d'insertion (Etti), association intermédiaire (Ai) ou atelier et chantier d'insertion (Aci). Les personnes recrutées dans les structures de l'Iae sont plutôt des hommes, souvent peu qualifiés et bénéficiaires de minima sociaux. 60 % d'entre elles ont connu auparavant soit une succession d'emplois temporaires, soit un ou plusieurs épisodes de chômage après une première phase d'emploi stable. Seules 16 % ont été principalement en emploi au cours de leur vie professionnelle antérieure. 42 % expliquent leurs difficultés d'accès à l'emploi principalement par l'absence de permis de conduire ou de véhicule ou d'un niveau de formation suffisant. Les salariés des Aci sont les plus éloignés de l'emploi, ils vivent plus souvent seuls et déclarent un état de santé plus fragile. Ils sont aussi les plus nombreux à déclarer avoir bénéficié d'un accompagnement et d'une formation au cours de leur parcours d'insertion, juste devant les salariés des Ei. Début 2012, soit environ 18 mois après leur embauche dans une structure de l'Iae, 72 % des personnes interrogées ont quitté cette structure. Parmi elles, 40 % déclarent occuper un emploi, et 7 %, suivre une formation. Les salariés des Ai et des Etti déjà plus souvent en emploi que ceux des Aci et des Ei, avant leur entrée dans la structure, le sont également après leur sortie. [résumé revue]