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Résumé : L'article tire les conséquences d'interventions en psychologie du travail reliant santé, responsabilité et droit du travail. L'analyse de leur activité par les travailleurs concernés est mise au service d'un travail d'organisation dont ils deviennent les protagonistes directs. L'activité empêchée, si préjudiciable pour la santé, est approchée ici comme une source d'énergie potentielle pour l'action dans l'organisation. Le sous-développement organisationnel de l'activité est alors regardé comme une amputation du pouvoir d'agir. L'autonomie n'est pas définie comme le contraire de la prescription mais comme un travail d'institutionnalisation des conflits de critères réglés autour de la qualité du travail. Le goût du travail bien fait et la confrontation des points de vue qu'il suppose sont considérés comme le ressort d'organisations "délibérées". Cette approche devrait avoir des conséquences en matière de droit du travail. Elle suppose en effet que les travailleurs aient de nouveaux droits sur leur activité. La fonction expérimentée de référents-métiers élus dans les collectifs pour agir dans l'organisation du travail symbolise ces nouveaux droits possibles. [résumé auteur]