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Note de lecture sur : "Benoît Coquard, Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin, Paris, La Découverte, coll. L'envers des faits, 2019, 280 p.".
Résumé : L'irruption des gilets jaunes, fin 2018 dans l'espace public, a constitué un évènement politique et social majeur, prenant par surprise nombre d'analystes et de commentateurs. Plus d'un an après, si la plupart des personnes mobilisées ont détruit leurs cabanes dressées sur les ronds-points et cessé de participer aux "actes" du samedi, ce mouvement a considérablement marqué l'imaginaire collectif, en France mais aussi dans le monde1. Alors qu'il était largement entendu que la conflictualité sociale en France était vouée au déclin ou à des espaces circonscrits de relégation urbaine, on découvrait, stupéfaits, que des centaines de milliers de personnes, issues principalement de milieux précaires et ruraux, pouvaient, non seulement se mobiliser, mais également parvenir à semer la crainte dans les plus hautes sphères de l'État. [premières lignes]