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Résumé : La France est parmi les premiers pays de la tech [1] d'Europe occidentale. On y compte aujourd'hui plus d'une quinzaine de licornes [2], 400 incubateurs, accélérateurs et start-up studios, et les levées de fonds ont doublé pour dépasser les 5 milliards d'euros en 2020. De fait, si l'écosystème des start-up françaises n'a cessé de se densifier depuis vingt ans, c'est notamment parce que les pouvoirs publics y ont mis les moyens : aides à l'innovation [3], réductions fiscales et sociales [4], opérateurs dédiés [5], plans de soutien – de l'initiative French Tech en 2014, au plan Deeptech et au programme French Tech Next 40/120 [6] en 2019. Tous ces dispositifs visent à soutenir la croissance des start-up et à maintenir le rang de la France dans la compétition technologique mondiale. Pourtant, elles disent peiner à recruter. Il s'agit désormais de mettre les enjeux de recrutement et de formation au premier plan. La pérennisation des start-up en dépend. Toutefois, pour accompagner ces entreprises dans leur problématique d'emploi, il faut mieux les connaître. Or à ce jour, leur définition ne fait pas consensus et, en particulier, peu d'outils d'observations statistiques ou qualitatives rendent compte de la situation de l'emploi dans les start-up. Ce constat a conduit la Direction générale des Entreprises et France Stratégie à lancer un travail exploratoire fondé sur une double dimension statistique et qualitative. L'objectif est de renforcer les connaissances disponibles sur les start-up, d'établir si elles ont des difficultés de recrutement spécifiques et de mieux identifier leurs besoins en compétences. À la clé, cinq préconisations sont évoquées pour que les start-up réalisent leur plein potentiel de création d'emplois. [résumé éditeur]