En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
Résumé : Au début des années 2000, les réformes allemandes dites « Hartz » bouleversent la protection sociale et le traitement des chômeurs. Pionnières de « l'activation des chômeurs », elles instaurent des parcours spécifiques selon le type d'indemnisation, paupérisent les ayants droit et accentuent le pouvoir discrétionnaire des agents. En somme, elles dégradent les ressources distribuées aux chômeurs pour faire face aux bureaucraties et aux employeurs. Au-delà de ce constat, la sociologie allemande a abattu une série de mythes, consubstantiels aux lois Hartz et parfois transposés dans d'autres pays ou institutions : l'activation émanciperait ses bénéficiaires, préviendrait l'exclusion, faciliterait la recherche d'emploi, fonderait des diagnostics partagés entre chômeurs et conseillers et comprendrait un « volet social » pour les cas problématiques. [résumé revue]