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Résumé : Afin de saisir les inégalités de genre face à la santé au travail et aux pertes d'emploi, et de comprendre les implications psychosociales, il est nécessaire de prendre en compte des aspects souvent omis dans les analyses : les inégalités dans la santé des sexes et l'accès aux soins, dans l'accès à l'emploi, dans les types de contrats de travail et l'expérience de la précarité, dans les risques et pénibilités associés à la division sexuelle du travail, dans la fréquence et durée des arrêts maladie, dans la reconnaissance du handicap ou de la maladie professionnelle, et du statut de demandeur d'emploi. Les rapports sociaux de sexe dans la sphère professionnelle, mais aussi dans sphère familiale et domestique, orientent la disparité des rôles sociaux et les épreuves rencontrées au chômage. La division sexuelle du chômage peut prolonger et accentuer la division sexuelle du travail, notamment quand le temps domestique, contraint, menace de concurrencer la recherche d'emploi. Ici, certaines configurations familiales sont déterminantes (familles monoparentales). Mais les effets du genre sur les expériences du chômage s'articulent aussi à d'autres facteurs, qui les accentuent ou les réduisent. [résumé revue]