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Annexes : bibliographie Résumé : L'éducation des adultes en général et les apprentissages scientifiques en particulier sont influencés par des déterminants cognitifs, affectifs et conatifs dont l'appréhension consiste à évaluer l'empreinte de la formation scolaire initiale dans les choix des adultes à reprendre les études. En effet, la démarche de reprise d'études s'inscrit en droite ligne des principes fondamentaux de la théorie du rapport au savoir (Charlot, 2021), rapport à la fois singulier et social, fruit des activités des générations antérieures qui permettent la sédimentation de l'apprenant au monde. À cet effet, dans le cadre de nos recherches doctorales, l'enquête sur les enjeux de la reprise d'études au Cameroun (Temkeng, 2020) a révélé que, victimes des effets durables de la catégorisation scolaire passée, les adultes en général et les femmes en particulier préfèrent poursuivre leur formation dans leurs disciplines, filières et spécialités non scientifiques. Leur attitude peut être mise en relation avec un Sentiment d'Efficacité Personnelle (SEP) insuffisant pour les autres matières. Néanmoins, les jeunes adultes, et particulièrement les hommes, sont très engagés dans les études scientifiques, au regard de l'acculturation scientifique globale de la société et des défis incontournables qu'elle implique. Malheureusement et malgré les injonctions aux sciences pour tous, le système socioéducatif n'est pas toujours incitatif. Par conséquent, il est essentiel de trouver les moyens psychopédagogiques et les stratégies socioéducatives modernes et efficaces pour amener les apprenants à transgresser la catégorisation scientifique pour s'investir durablement en sciences. [résumé revue]