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Résumé : Cet article étudie l'évolution de la protection sociale des Algériens, Marocains et Tunisiens qui vivent et travaillent en France métropolitaine entre le lendemain de la Première Guerre mondiale et la fin de la période coloniale, en interrogeant la dimension discriminatoire des politiques mises en œuvre à leur endroit et les conséquences des changements de régimes politiques sur celles-ci. Il s'attache à expliquer les déterminants de la construction de ces dispositifs d'exception, qui varient selon les statuts des migrants, et la mesure selon laquelle leurs contours sont (re)définis par les principes gouvernant la régulation du marché du travail et l'encadrement policier des migrations. Centré sur les acteurs du monde politico-administratif, cet article propose enfin une analyse de la manière dont ces derniers usent de cette protection différenciée, en prenant à la fois en compte les enjeux qui traversent la métropole et ceux qui sont propres aux territoires colonisés d'Afrique du Nord. [résumé auteur]