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Annexes : tableaux, graphiques, bibliographie Format : Grand format ISBN : 2-11-094598-2 Résumé : Il existe de nombreuses raisons à la mobilité des salariés. Parmi ces raisons, l'une d'entre elles occupe une place particulière : les disparitions d'entreprises. Aux États-Unis, environ un quart des pertes d'emplois est lié à la fermeture des établissements (Farber, 2003). Puisqu'il existe de nombreuses disparitions parmi les plus petites entreprises, cela explique pourquoi, à un instant donné, l'ancienneté moyenne des salariés dans les petites est plus faible que dans les grandes entreprises. En utilisant pour la France, un fichier apparié employeurs/salariés entre 1985 et 1999, on montre que, si on contrôle la pérennité des entreprises, toutes choses égales par ailleurs, les salariés des entreprises de moins de vingt personnes restent plus longtemps dans leur entreprise que les salariés des plus grandes entreprises. En cohérence avec ce résultat, en prenant en compte l'ancienneté au moment de la mobilité, on observe que les salariés des entreprises de moins de vingt personnes ont moins de chance de connaître une mobilité si on contrôle la démographie des entreprises. [résumé de l'auteur]