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Annexes : graphiques, bibliographie, annexes Langue : anglais Format : Grand format Résumé : Dans cet article, nous utilisons l'enquête Reponse menée en France auprès de 3 000 établissements en 1992-93, 1998-99 et 2004-05 afin d'évaluer la pertinence empirique de la notion de modèles socio-productifs. Concrètement, ces modèles sont définis à partir de trois dimensions : l'organisation du travail, la gestion des ressources humaines et les relations professionnelles. Les résultats montrent l'émergence non pas d'un, mais de deux modèles "innovants" : le modèle "toyotiste" et le modèle "néo-taylorien". Les données révèlent également l'existence et la persistance d'une configuration particulière qui ne figure pas dans la littérature théorique et qui est peut-être spécifique à la France : le modèle "public en transition". Dans une perspective dynamique, nous n'observons pas de convergence généralisée et systématique vers des "modèles innovants", mais un double mouvement : d'une part, le renouvellement du tissu productif contribue bien au développement du modèle "toyotiste" ; surtout entre 1992-93 et 1998-99 ; d'autre part, le vieillissement des entreprises et les privatisations semblent favoriser le modèle "néo-taylorien", dont le regain invite à mettre en doute l'irréversibilité des innovations managériales et à interroger la pertinence d'un one best way, tant gestionnaire qu'organisationnel. [résumé des auteurs] Indexation libre des auteurs : modèles socio-productifs, toyotisme, néo-taylorisme, organisation du travail, gestion des ressources humaines, relations professionnelles.