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Annexes : bibliographie, graphiques, notes, tableaux Langue : anglais Format : Grand format Résumé : Le risque d'un piège à faible emploi et faible formation constitue un argument majeur en faveur des politiques de formation tout au long de la vie. La France serait tombée dans un tel piège dans les années 80 avec le développement des préretraites : ces dernières auraient validé l'idée qu'en raison des cessations d'activité précoce, la formation des salariés âgés ne se justifie pas. L'idée du piège est modélisée et testée empiriquement. De façon surprenante, le piège ne semble guère avoir fonctionné dans les années 80 : l'accès relatif des salariés âgés à la formation continue ne paraît pas décliner. En outre, l'accès à la formation continue s'est nettement accru à tout âge entre 1985 et 1993. Ces deux résultats sont robustes à la prise en compte de changements de structure affectant les niveaux de diplôme, les catégories socioprofessionnelles, la taille des entreprises ou la composition sectorielle de l'économie. En conclusion, le piège, si piège il y eut, fut de faible ampleur, largement dominé par d'autres facteurs qui ont poussé à un effort de formation accru. L'un de ces facteurs pourrait être l'accélération de l'obsolescence de la formation initiale, en lien avec le progrès technique. Quant à la faible ampleur du piège, elle peut s'interpréter comme le signe que l'horizon des décisions de formation relativement court, n'est influencé que de façon marginale par les perspectives de cessation d'activité. [résumé de l'auteur]