En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK
Nature : Thèse Spécialité : Sciences de l'éducation Directeur : Jean-Marie Barbier Annexes : bibliographie, annexes Format : Grand format Résumé : En formation professionnelle, le paradigme longtemps dominant, désigné comme celui de la "science appliquée", est remis en cause ; l'activité professionnelle y est considérée comme une façon de résoudre des problèmes pratiques en leur appliquant des théories et des techniques scientifiques. Un autre modèle tend à s'imposer ; il présume que, sans nier la nécessité des savoirs "scientifiques" dans la formation, celle-ci pour partie, s'effectue par la mise en situation d'activité professionnelle réelle, accompagnée d'activités réflexives supervisées par des praticiens expérimentés. D'où probablement les questions d'Yves Schwartz : "Comment fait-on parler l'expérience, comment la mettre en mots ?... Quelle est l'articulation pensable entre le pôle du savoir formel et celui de l'expérience ?" Après avoir produit une définition de désignation des "savoirs professionnels", un dispositif a été construit, permettant à des professionnels expérimentés de les énoncer, en confrontation à des traces d'activités réelles. Les "savoirs professionnels" ont été définis comme exprimant des consensus dans la pensée et l'agir professionnel ; dans le dispositif, ils sont directement reliés à des jugements de compétence, auxquels ils servent de référents ; les "savoirs professionnels" peuvent y être considérés comme des conceptualisations organisatrices de l'activité qui articulent des références à l'expérience, à des valeurs et à des savoirs appris ; dans ce dernier cas, il s'agit, généralement, de concepts "réappropriés" dans la culture professionnelle ; les "savoirs professionnels" sont validés en référence à l'expérience individuelle et collective. En cela, ils expriment une culture professionnelle. [résumé de l'auteur]