Résumé : Les microcertifications ne sont pas un phénomène nouveau. Elles sont utilisées depuis plusieurs années dans divers pays et secteurs de l'éducation et de la formation. Elles jouent un rôle notamment dans la certification des cours d'informatique et le développement professionnel des travailleurs de la santé. L'Irlande décerne ainsi des microcertifications depuis plus de 20 ans dans des domaines tels que l'enseignement supérieur. Plus récemment, les microcertifications se sont multipliées à travers l'Europe et sont désormais proposées à différents niveaux dans l'enseignement et la formation généraux ou professionnels (EFP), publics comme privés. Mais ce n'est que très récemment que les microcertifications se sont invitées dans les débats politiques qui animent l'Union européenne. La plupart des pays n'ont pas encore adopté de définition officielle. Même le terme "microcertifications" est très peu connu et les attestations de formations courtes prennent différentes formes et dénominations. On parle ainsi de "microcertifications", de "badges", de "micro-titres", de "certifications partielles/supplémentaires" ou encore de "certificats modulaires". Malgré ces différentes appellations, les pays européens certifient de nombreuses activités d'apprentissage de courte durée à travers des dispositifs qui répondent, totalement ou partiellement, à la définition proposée par la Commission européenne. Cette définition pratique des microcertifications est née d'une consultation publique lancée par la Commission et suivie, en décembre 2021, d'une proposition de recommandation du Conseil sur une approche européenne des microcertifications pour l'apprentissage tout au long de la vie et l'employabilité. [résumé revue]

Accès à l'étude du Cedefop (Cedefop research paper, n° 87), Microcredentials for labour market education and training : first look
at mapping microcredentials in European labour-market-related education, training and learning: take-up, characteristics and functions, publiée en anglais en 2022 : http://data.europa.eu/doi/10.2801/351271