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Nature : Thèse Spécialité : Économie et sociologie du travail Directeur : Jean-Jacques Silvestre Annexes : bibliographie Format : Grand format Résumé : Les années quatre-vingt sont marquées par l'intégration de la formation continue dans les stratégies économiques et gestionnaires de nombreuses entreprises françaises, alors même que cette variable était considérée jusque là comme un facteur relevant principalement de la gestion sociale du personnel. Ce passage de la formation en entreprise de la sphère du "social" à celle de "l'économique" explique largement son utilisation comme outil central de gestion des ressources humaines au cours de cette période. Ce travail analyse précisément l'évolution de trois établissements industriels appartenant à des entreprises qui se sont engagées dans une logique de mutation de tout ou partie de leurs composantes techniques, organisationnelles et humaines, en accordant à la formation un statut de variable stratégique et innovante dans la conduite de ces opérations (qui sont qualifiées de "reconstructions socio-industrielles"). Partant du constat d'un mode d'utilisation très variable de la formation, l'analyse met en évidence la diversité des processus d'apprentissage collectif du changement qui caractérise ces organisations productives. Elle montre également que la nature de ces dynamiques dépend largement des modalités différenciées de pilotage de ces apprentissages. Elle conduit finalement à s'interroger sur les conditions favorables à l'émergence et au développement d'une véritable organisation qualifiante, c'est-à-dire d'une structure productive fondée sur un nouveau rapport à la connaissance et aux savoirs. Thèse publiée par le Laboratoire d'économie et de sociologie du travail (Lest).