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Annexes : tableaux Résumé : Entre août 2005 et juin 2008, le "contrat nouvelles embauches" (Cne) a constitué une nouvelle modalité de recrutement pour les entreprises ou associations comptant au plus vingt salariés. La loi du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du travail a abrogé le Cne et requalifié les contrats existants en Cdi. Selon une enquête menée auprès de 3 000 salariés embauchés au printemps 2006 en Cne, Cdi ou Cdd de plus d'un mois, le type de contrat de travail n'est qu'un élément parmi d'autres considérés comme importants lors de l'embauche. Les salariés embauchés en Cne ont généralement eu des trajectoires professionnelles antérieures plus stables que celles des salariés en Cdd mais moins régulières que celles des salariés en Cdi. 40 % d'entre eux travaillaient encore dans l'entreprise un an et demi après leur embauche. Lorsque le salarié a quitté l'entreprise, l'initiative de la rupture a été un peu plus souvent attribuée à l'employeur en Cne qu'en Cdi. Quel que soit le type de contrat, les salariés ayant quitté volontairement l'entreprise évoquent souvent le fait d'avoir trouvé un autre emploi. Les salariés en Cdi voient davantage de différences entre leur contrat et le Cne que les salariés en Cdd. Les trois quarts des salariés en Cne considéraient comme un inconvénient que l'employeur puisse facilement licencier pendant deux ans. Mais la moitié voyaient aussi comme un avantage le fait de pouvoir quitter plus facilement leur emploi en Cne. [résumé de la revue]