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Centre de documentation sur la formation et le travailPORTAIL DOCUMENTAIRE
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La mobilité sur le marché du travail entre 2008 et 2010 : inégalités individuelles et comparaison européenne : Labour market mobility patterns during the 2008 crisis : inequalities in a comparative perspective.

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Étude et rapport
Annexes : bibliographie, graphiques
Langue : anglais
Format : Grand format

Résumé : Depuis les années 2000, la question de la flexicurité et des mobilités sur le marché du travail occupe une place centrale dans les débats européens. Toutefois, les travaux empiriques existants se limitent le plus souvent à un horizon de court terme dans leur approche de la mobilité (trimestrielle ou annuelle). Dans ce document de travail, les données utilisées (provenant du panel Eu-Silc d'Eurostat) nous permettent d'observer les trajectoires sur deux ans et demi (d'avril 2008 à octobre 2010), pour vingt-six pays de l'Union européenne (Ue). Les résultats confirment la différenciation des trajectoires selon les caractéristiques individuelles : l'emploi stable se concentre dans la période du milieu de la vie, tandis que les jeunes et les seniors ont une probabilité plus forte de connaître des trajectoires instables sur les deux ans et demi observés. Les femmes sont davantage concernées par l'inactivité et le temps partiel, et le niveau d'éducation joue un rôle déterminant dans les séquences de transitions, que ce soit pour l'ensemble de la population ou pour les jeunes entrant sur le marché du travail. Néanmoins, les différences entre pays européens apparaissent importantes et dépassent les écarts de situation conjoncturelle faisant suite à la crise de 2008. De manière générale, l'emploi stable est moins fréquent dans les pays du Sud ou de l'Est, non seulement du fait d'une incidence élevée du chômage, mais également du fait d'une place plus importante pour l'inactivité, qui peut notamment s'expliquer par des dispositifs spécifiques (congés parentaux dans les nouveaux pays membres). Les pays nordiques se distinguent par la place du retour aux études dans les trajectoires des jeunes, en particulier pour les moins éduqués, tandis qu'au Royaume-Uni les jeunes ont une probabilité plus forte de demeurer inactifs, notamment pour les faibles niveaux d'éducation. [résumé auteurs]


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