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Annexes : annexes, bibliographie Résumé : Lois discriminatoires, difficultés d'accès à l'éducation et à la santé sexuelle, manque de soutien à la parentalité… en dépit des avancées observables depuis le milieu du XXe siècle, les obstacles à l'égalité ont la vie dure. Dans le monde, 70 % des personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour sont des femmes. Elles gagnent en moyenne 20 % de moins que les hommes. Et un tiers d'entre elles ont été exposées à des violences au cours de leur vie. L'égalité femmes-hommes est pourtant un droit fondamental de la personne. C'est aussi un objectif pour le développement durable inscrit au programme des Nations unies. Un objectif ambitieux qui vise l'instauration de l'égalité des sexes à horizon 2030. Or, si les États et les institutions publiques sont en première ligne puisqu'il s'agit d'abord de garantir politiquement et juridiquement l'égalité, les acteurs privés issus du monde économique ont aussi un rôle à jouer. Présentes dans 190 pays, les entreprises multinationales françaises emploient 5,5 millions de salariés à l'étranger. Elles ont donc les moyens d'agir, dans leurs propres filiales et leurs « zones d'influence », en diffusant des pratiques responsables en faveur de l'égalité femmes-hommes, en matière d'égalité salariale, de mixité, de progression hiérarchique des femmes, de signalement des violences sexistes, ou encore de protection sociale. Certaines le font déjà. À la demande du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, la Plateforme RSE est allée à leur rencontre pour établir un diagnostic et identifier les bonnes pratiques, celles notamment qui évitent le double écueil de l'ethnocentrisme et du relativisme des droits. Il en résulte quarante recommandations pour mobiliser (plus) les entreprises françaises en faveur de l'égalité femmes-hommes. [résumé éditeur]