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Résumé : Les employeurs considèrent que 17 % des recrutements réalisés entre septembre et novembre 2015 se sont avérés difficiles. Trois types de difficultés sont mis en avant par les recruteurs : l'inadéquation entre le profil des candidats et leurs attentes, le manque de candidatures reçues et les caractéristiques du poste proposé (rémunération insuffisante, quotité de travail…). Ces motifs sont cités chacun dans plus de la moitié des recrutements difficiles ; ils se combinent le plus souvent. Pour surmonter ces difficultés, les employeurs mettent en œuvre trois grands types d'action : une intensification de leurs efforts de recrutement, un assouplissement de leurs exigences vis-à-vis des candidats ou une modification des caractéristiques du poste. Aucune action n'a été engagée dans plus d'un quart des recrutements difficiles, même s'ils ont finalement abouti. Lorsque les postes sont plus qualifiés, les recruteurs mobilisent plus fortement leurs canaux habituels (relations, intermédiaires, annonces…). Quand le poste ne nécessite pas une technicité spécifique, ils peuvent plus facilement transiger sur les compétences des candidats recherchés. Pour finaliser l'embauche, l'attractivité du poste (rémunération, contrat ou encore horaires) a été plus souvent modifiée pour les professions intermédiaires et les fonctions de gestion et de comptabilité. Les recrutements difficiles ayant donné lieu à un assouplissement des exigences initiales des recruteurs vis-à-vis des candidats ou à une redéfinition du contenu du poste donnent moins souvent satisfaction aux recruteurs : respectivement 35 % et 42 % d'entre eux n'embaucheraient pas la même personne si cela était à refaire, contre 30 % en moyenne. [résumé revue]