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Résumé : Opérations Habitat et Vie Sociale, politique de Développement social des quartiers (DSQ), création de Zones d'éducation prioritaires (ZEP), plan "Banlieues 89", Plan national pour la rénovation urbaine (PNRU), etc. Au cours des quarante dernières années, les gouvernements qui se sont succédés ont quasiment tous mis en œuvre des "plans banlieues", centrés sur les quartiers pauvres. Un point commun à ces initiatives : elles ont presque toutes abordé ce sujet exclusivement sous un angle social ou une perspective de rénovation immobilière. Mais l'angle économique est absent des réflexions : comment y amener de l'activité, former ses habitants, développer les richesses ? Et non pas se focaliser uniquement sur la rénovation des bâtiments et la multiplication des systèmes d'aides sociales. C'est dans ce contexte que l'Institut Montaigne a réalisé un travail statistique inédit et une réflexion autour des dynamiques économiques des quartiers pauvres, à partir de 300 tableaux statistiques, 40 cartes et 35 entretiens individuels, afin de comprendre les enjeux économiques de ces quartiers, lutter contre les idées reçues et proposer des pistes d'action utiles au débat public. Il y a de l'espoir pour les quartiers pauvres, nous proposons d'impulser une nouvelle dynamique pour la politique de la ville, sans se focaliser sur la rénovation urbaine et sans envisager une hausse conséquente de la dépense publique dans les quartiers pauvres. En renversant la perspective traditionnelle qui fait de ces quartiers une exception et en les replaçant dans l'économie générale de la France, le rapport compare les quartiers pauvres avec le reste du territoire afin de comprendre leurs spécificités et proposer des solutions fondées sur un potentiel économique. [résumé éditeur]