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Annexes : graphiques, tableaux Résumé : Les dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail, ciblées ou générales, sont estimées à 85,7 milliards d'euros (Md€) en 2012, soit 4,1 points de Pib. Les "dépenses ciblées" en faveur du marché du travail s'élèvent à 47,7 Md€ en 2012, soit 2,3 points de Pib. Après deux années de forte hausse du fait du plan de relance (2009-2010) destiné à contrer les effets de la crise économique, puis un repli en 2011, ces dépenses sont quasiment stables (+0,4 % en euros constants en 2012), dans un contexte d'atonie de l'activité économique et de poursuite de l'accroissement du nombre de demandeurs d'emploi. L'indemnisation du chômage constitue la principale dépense (62 %), loin devant la formation professionnelle des demandeurs d'emploi (15 %), les aides à l'emploi -principalement les contrats aidés- (12 %), et les moyens consacrés au service public de l'emploi (11 %). Les "dépenses générales" en faveur de l'emploi et du marché du travail poursuivent leur diminution avec 38,0 Md€ en 2012, soit 1,8 point de Pib, en baisse de 2,4 % en euros constants par rapport à 2011. Parmi ces dépenses, 20,7 Md€ sont consacrés aux allégements généraux de cotisations sociales sur les bas salaires et 4,2 Md€ aux mesures d'exonérations en faveur des heures supplémentaires. S'y ajoutent les dépenses au titre des incitations financières à l'emploi (prime pour l'emploi et Rsa "activité") et des mesures en faveur de l'emploi dans certains secteurs d'activité ou dans certaines zones géographiques. À la lisière de ces politiques en faveur de l'emploi et du marché du travail, certaines dépenses sociales (minima sociaux) représentent en sus 16,2 Md€ en 2012. [résumé auteurs]