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Annexes : tableaux Résumé : Les dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail, ciblées ou générales, sont estimées à 96,4 milliards d'euros (Md€) en 2013, soit 4,6 points de PIB. Les "dépenses ciblées" s'élèvent à 50,9 Md€ en 2013, soit 2,4 points de PIB. Après une forte diminution en 2011 due à la fin du plan de relance, elles augmentent sensiblement en 2013 (+4,2 % en euros constants). L'essentiel de cette hausse provient des allocations chômage, en lien avec la progression du nombre de demandeurs d'emploi. Elle est également attribuable à la montée en charge des emplois d'avenir. L'indemnisation du chômage constitue la principale composante des dépenses ciblées (64 %), loin devant les aides à l'emploi – principalement les contrats aidés – (13 %), la formation professionnelle des demandeurs d'emploi (12 %) et les moyens consacrés au service public de l'emploi (11 %). Les "dépenses générales" atteignent 45,5 Md€ en 2013, soit 2,2 points de PIB, dont 20,5 Md€ d'allégements généraux de cotisations sociales sur les bas salaires et 12 Md€ de crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice). S'y ajoutent essentiellement les incitations financières à l'emploi (prime pour l'emploi et RSA "activité") et des mesures en faveur de l'emploi dans certains secteurs d'activité et zones géographiques. Les dépenses générales ont progressé de 21,8 % en euros constants par rapport à 2012. Cette forte hausse, après trois ans de baisse, est largement imputable à l'entrée en vigueur du Cice. À la lisière de ces politiques en faveur de l'emploi et du marché du travail, certaines dépenses sociales (minima sociaux) représentent en sus 17,4 Md€ en 2013. [résumé revue]