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Résumé : Le rapport constate un déploiement rapide et important de la formation des personnes en recherche d'emploi : en 2019, on observe 100 000 entrées supplémentaires en stages de la formation professionnelle de plus qu'en 2017 et un peu plus de 100 000 entrées dans des programmes nouveaux, créés par le PIC, et destinés à accompagner les chômeurs les moins diplômés dans une démarche d'accès à la formation. Ainsi, le taux d'accès à la formation des demandeurs d'emploi un an après leur inscription est passé de 8% à 11%. Malheureusement, et sans surprise, cet élan a été brisé par la crise sanitaire. En 2020 si le nombre total d'entrées en stages de formation s'est maintenu, c'est en raison de la montée en charge du CPF autonome, qui a compensé la baisse des formations proposées par les Régions ou par Pôle emploi. Ceci est lié à la fois aux effets directs du confinement, malgré l'effort des organismes de formation pour fournir des solutions de continuité, et au fait qu'une part importante des formations proposées notamment par Pôle emploi préparent directement à des embauches qui n'avaient plus lieu. Mais l'ambition du PIC n'est pas seulement quantitative, elle vise à faire évoluer en profondeur un système complexe, en renforçant les logiques de parcours, en faisant évoluer l'offre de formation plus rapidement, en améliorant sa qualité et en amenant davantage les moins diplômés à la formation. Il faut le dire : c'est un projet ambitieux, qui veut dépasser les limites du Plan "500 000 formations supplémentaires" de 2016. Des évolutions structurelles dans un système aussi complexe s'inscrivent nécessairement dans la durée et prendront du temps. Or, là encore, ce temps a été perturbé par la crise. [résumé éditeur]