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Résumé : L'expérience de la mise à distance forcée de formations initialement pensées en modalité présentielle, dans le contexte de la crise sanitaire, a conduit les acteurs de la formation à renouveler le regard porté sur la coprésence physique. De cette expérience, il ressort qu'il est essentiel aujourd'hui de penser le sens et la valeur de la présence en formation. Cet article vise à étudier les effets pédagogiques de la présence entendue comme réalité physique d'une coprésence et comme qualité éthique et relationnelle. Il pose l'hypothèse qu'une part féconde de l'expérience pédagogique est manquée lorsque la formation ne comprend plus de face-à-face présentiel. S'il est ancré dans une expérience pédagogique concrète, le point de vue développé s'appuie fortement sur les travaux menés par Yves Citton (2014) et par Hartmut Rosa (2018). Les situations de formation sont ainsi analysées comme écosystèmes attentionnels caractérisés par la coattention présentielle et comme sphères de résonance. [résumé auteure