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Annexes : bibliographie, annexes Format : Grand format Résumé : Nous mesurons la discrimination à l'embauche selon l'aptitude à la mobilité, signalée dans le curriculum vitæ par la possession d'un permis-moto, sur la base d'un testing réalisé fin 2008 et début 2009 pour des profils de jeunes contrôleurs de gestion résidant à Paris (300 offres d'emploi testées). Nous trouvons que le fait d'afficher un permis-moto en sus du permis-auto n'exerce aucun effet significatif sur la probabilité d'accéder à un emploi pour un homme, relativement à un candidat qui ne précise aucun permis. En revanche, ce même signal exerce un effet négatif sur les chances d'accès à l'emploi d'une femme. Dans une profession de plus en plus féminisée (contrôleur de gestion), où les femmes ont effectivement un taux de succès plus élevé que celui des hommes dans l'accès à un entretien d'embauche, le simple affichage d'un permis-moto par une femme lui fait perdre son avantage relatif vis-à-vis d'un homme. Tout se passe comme si le signal d'aptitude à la mobilité, indiqué dans l'affichage des permis A et B, était perçu par les employeurs comme un attribut du genre. Une femme signalant un permis-moto est considérée par l'employeur comme l'égal d'un homme, ce qui, en l'espèce, diminue ses chances d'être invitée à un entretien d'embauche. [résumé des auteurs] Indexation libre des auteurs : accès à l'emploi, mobilité, discrimination, testing.